Titre : |
Les urgences uro-andrologiques à l’EPS 1 de Mbour : aspects cliniques et prise en charge thérapeutique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Papa Ameth NDIAYE, Auteur |
Editeur : |
Thiès [Sénégal] : Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
112p. |
Présentation : |
ill.en coul. |
Format : |
30 cm |
Accompagnement : |
CD |
ISBN/ISSN/EAN : |
026 |
Note générale : |
Thèse de Médecine soutenue le 05 février 2018 |
Langues : |
Français (fre) |
Tags : |
Urgences urologiques urgences andrologiques Mbour Infections urinaires |
Résumé : |
INTRODUCTION : Les urgences urologiques et andrologiques sont fréquents dans la pratique
quotidienne au niveau des services d’accueil des urgences. Leur prise en charge nécessite parfois un
personnel spécialisé.
BUTS : les objectifs étaient d’évaluer les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des urgences uro-andrologiques à l’EPS1 de Grand Mbour (Thiès).
PATIENTS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude rétrospective mono centrique exploitant
les fiches d’admission aux urgences sur une période de deux(2) ans, allant du 1erjanvier 2015 au 31
décembre 2016. Cette étude a été effectuée au SAU de l’EPS 1 de Mbour.
RESULTATS : Cette étude a permis de colliger 1067 urgences uro-andrologiques sur les 33600 patients reçus soit une fréquence de 3,17%. Plus de la moitié des patients provenait en zone urbaine 58,5% (n=624) contre 41,9% (n=442,8) en milieu rural. La majorité des patients étaient issue du département de Mbour soit 77% (n=822), tandis que 8% (n=85) proviennent de Fatick, 6% (n=64) de Thiès, 5% (n=53) de Diourbel, 03% (n=32) de Tivaouane et 01% (n=11) de Kaolack. Les patients appartenaient essentiellement à la tranche d’âge 60 ans et plus (29,7%). Le rapport selon le sexe (M/F) était de 3,74.Onze virgule huit pour cent (126) de ces urgences avaient été référées d’une autre structure avoisinante; la personne référant était un médecin dans 50,8% des cas (64) et un infirmier dans
49,2% des cas (62). Parmi les patients référés, 54,8% (69) provenaient d’un centre de santé, 37,3% (37,3) d’un poste de santé, 3,2% (4) d’une case de santé et 4,7% (3) d’une structure privée.
La rétention d’urine vésicale était l’urgence urologique la plus fréquente avec 39,6% (n=369). La pathologie infectieuse urinaire était dominée par la cystite hyperalgique avec 38,7% (n=360), suivie de la pyélonéphrite aigue avec 2,1% (n=22), le phlegmon des bourses 0,7 % (n=6). La colique néphrétique représentait 12,2% (n=114), l’hématurie totale 3,2% (n=30). Phimosis serré et paraphimosis
représentaient respectivement 2,4% (n=22) et 0,8% (n=7). L’orchiépididymite était l’urgence
andrologique la plus fréquente avec 37,7% (57). La Prostatite aigue représentait 27% (41), la gangrène de fournier 03,3% (5). La torsion du cordon spermatique (TCS) 05,3 % (n=8), le priapisme 05,3% (n=8).
Les traumatismes uroandrologiques étaient dominés par les Traumatismes des bourses avec 9,3% (n=14) suivis des traumatismes de la verge 7,3% (n=11) et des accidents de la circoncision avec 2% (n=3). Un cas de strangulation de la verge au lien (0,7%), un cas d’amputation des organes génitaux externes (OGE) (0,7%), un cas de fracture de verge (0,7%) ont été rapportés. Aucun cas de traumatisme de l’urètre n’a été rapporté.
Le personnel de premier recours au niveau du SAU était le médecin généraliste de garde (61,9%), le médecin urgentiste (18,7), de l’urologue (13,4%). Six pour cent des patients étaient pris en charge par le personnel infirmier.
L’échographie urogénitale était demandée dans 98,3% (764) des cas. L’uro-scanner était demandé et
fait dans deux cas (0,3%).
Une intervention chirurgicale en urgence a été faite chez 98 patients (9,2%) dont 52 cystostomies, 21 circoncision, 07 débridements de gangrène.
Quatre-vingts virgule neuf pour cent (n=863) des patients avaient été libérés après la levée de l’urgence.
Neuf virgule sept pour cent (n=108) avaient été hospitalisés.
Nous avons enregistré trois cas de décès durant la période d’étude.
CONCLUSION : Les urgences uro-andrologiques occupent une place importante dans l’activité du SAU de Mbour. Ces urgences sont diverses, variées et dominées par la rétention d’urine vésicale.
Compte tenu des réalités socioculturelles et économiques, les patients consultent souvent après une longue période d’évolution, au moment des complications. Les urgences uro-andrologiques
chirurgicales nécessitent une prise en charge spécialisée.
|
Note de contenu : |
MEMBRES DU JURY:
Président : M. Cheickna SYLLA Professeur Titulaire
Membres :
M. Mamadou Lamine CISSE Professeur Titulaire
M. Lamine Niang Professeur Titulaire
M. Yoro Diallo Maître de Conférences Agrégé
Directeur de thèse : M. Yoro DIALLO Maître de Conférences Agrégé
Co-directeur de thèse : M. Saint Charles N. KOUKA Maître-Assistant |
Les urgences uro-andrologiques à l’EPS 1 de Mbour : aspects cliniques et prise en charge thérapeutique [texte imprimé] / Papa Ameth NDIAYE, Auteur . - Thiès [Sénégal] : Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), 2018 . - 112p. : ill.en coul. ; 30 cm + CD. ISSN : 026 Thèse de Médecine soutenue le 05 février 2018 Langues : Français ( fre)
Tags : |
Urgences urologiques urgences andrologiques Mbour Infections urinaires |
Résumé : |
INTRODUCTION : Les urgences urologiques et andrologiques sont fréquents dans la pratique
quotidienne au niveau des services d’accueil des urgences. Leur prise en charge nécessite parfois un
personnel spécialisé.
BUTS : les objectifs étaient d’évaluer les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des urgences uro-andrologiques à l’EPS1 de Grand Mbour (Thiès).
PATIENTS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude rétrospective mono centrique exploitant
les fiches d’admission aux urgences sur une période de deux(2) ans, allant du 1erjanvier 2015 au 31
décembre 2016. Cette étude a été effectuée au SAU de l’EPS 1 de Mbour.
RESULTATS : Cette étude a permis de colliger 1067 urgences uro-andrologiques sur les 33600 patients reçus soit une fréquence de 3,17%. Plus de la moitié des patients provenait en zone urbaine 58,5% (n=624) contre 41,9% (n=442,8) en milieu rural. La majorité des patients étaient issue du département de Mbour soit 77% (n=822), tandis que 8% (n=85) proviennent de Fatick, 6% (n=64) de Thiès, 5% (n=53) de Diourbel, 03% (n=32) de Tivaouane et 01% (n=11) de Kaolack. Les patients appartenaient essentiellement à la tranche d’âge 60 ans et plus (29,7%). Le rapport selon le sexe (M/F) était de 3,74.Onze virgule huit pour cent (126) de ces urgences avaient été référées d’une autre structure avoisinante; la personne référant était un médecin dans 50,8% des cas (64) et un infirmier dans
49,2% des cas (62). Parmi les patients référés, 54,8% (69) provenaient d’un centre de santé, 37,3% (37,3) d’un poste de santé, 3,2% (4) d’une case de santé et 4,7% (3) d’une structure privée.
La rétention d’urine vésicale était l’urgence urologique la plus fréquente avec 39,6% (n=369). La pathologie infectieuse urinaire était dominée par la cystite hyperalgique avec 38,7% (n=360), suivie de la pyélonéphrite aigue avec 2,1% (n=22), le phlegmon des bourses 0,7 % (n=6). La colique néphrétique représentait 12,2% (n=114), l’hématurie totale 3,2% (n=30). Phimosis serré et paraphimosis
représentaient respectivement 2,4% (n=22) et 0,8% (n=7). L’orchiépididymite était l’urgence
andrologique la plus fréquente avec 37,7% (57). La Prostatite aigue représentait 27% (41), la gangrène de fournier 03,3% (5). La torsion du cordon spermatique (TCS) 05,3 % (n=8), le priapisme 05,3% (n=8).
Les traumatismes uroandrologiques étaient dominés par les Traumatismes des bourses avec 9,3% (n=14) suivis des traumatismes de la verge 7,3% (n=11) et des accidents de la circoncision avec 2% (n=3). Un cas de strangulation de la verge au lien (0,7%), un cas d’amputation des organes génitaux externes (OGE) (0,7%), un cas de fracture de verge (0,7%) ont été rapportés. Aucun cas de traumatisme de l’urètre n’a été rapporté.
Le personnel de premier recours au niveau du SAU était le médecin généraliste de garde (61,9%), le médecin urgentiste (18,7), de l’urologue (13,4%). Six pour cent des patients étaient pris en charge par le personnel infirmier.
L’échographie urogénitale était demandée dans 98,3% (764) des cas. L’uro-scanner était demandé et
fait dans deux cas (0,3%).
Une intervention chirurgicale en urgence a été faite chez 98 patients (9,2%) dont 52 cystostomies, 21 circoncision, 07 débridements de gangrène.
Quatre-vingts virgule neuf pour cent (n=863) des patients avaient été libérés après la levée de l’urgence.
Neuf virgule sept pour cent (n=108) avaient été hospitalisés.
Nous avons enregistré trois cas de décès durant la période d’étude.
CONCLUSION : Les urgences uro-andrologiques occupent une place importante dans l’activité du SAU de Mbour. Ces urgences sont diverses, variées et dominées par la rétention d’urine vésicale.
Compte tenu des réalités socioculturelles et économiques, les patients consultent souvent après une longue période d’évolution, au moment des complications. Les urgences uro-andrologiques
chirurgicales nécessitent une prise en charge spécialisée.
|
Note de contenu : |
MEMBRES DU JURY:
Président : M. Cheickna SYLLA Professeur Titulaire
Membres :
M. Mamadou Lamine CISSE Professeur Titulaire
M. Lamine Niang Professeur Titulaire
M. Yoro Diallo Maître de Conférences Agrégé
Directeur de thèse : M. Yoro DIALLO Maître de Conférences Agrégé
Co-directeur de thèse : M. Saint Charles N. KOUKA Maître-Assistant |
|  |